Les membres de l’équipe funérailles de notre paroisse ont été invités le 18 novembre à partager une journée de réflexion diocésaine sur l’accompagnement des défunts et l’écoute des familles endeuillées. A cette occasion, le père Lathuillière, s’appuyant sur les écritures, les a encouragés à transmettre l’espérance chrétienne lors des célébrations de funérailles. Voici ce qu’Isabelle Guedel, qui a participé à cette journée, en a retenu.
La foi, l’espérance et la charité sont étroitement réunies.
Nous devons distinguer les notions d’espoir et d’espérance chrétienne. L’espoir, ou les espoirs, font partie de notre monde rationnel, ils s’accompagnent de raisons, de justifications tandis que l’espérance chrétienne va bien au-delà de la vie humaine.
L’espérance chrétienne est également une expérience intérieure qui suppose de prendre en compte un créateur car, quels que soient les progrès humains, ils ne dévoilent rien de la mort. Il nous faut donc une autre échelle de valeur que celle de ce monde.
Dans nos célébrations, il est important bien sûr de rendre hommage à nos défunts mais plus encore de se tourner vers la vie, vers ces vivants qui nous entourent, pour transmettre cette espérance chrétienne.
Notre présence auprès de ceux qui sont dans la peine doit s’affirmer dans la reconnaissance de l’autre par notre écoute, notre attention, nos attitudes et la gratuité d’un accompagnement à l’inverse des valeurs de la société.
La qualité relationnelle qui nous permet de marcher ici aux côtés des autres est donc fondamentale pour notre mission.
Notre témoignage d’espérance peut aider à un dépassement des valeurs pour aborder le vrai sens de la vie.
Que proposer à une personne d’un âge avancé qui vous demande : comment puis-je me préparer à la mort ?
En réfléchissant, on prend conscience que la première chose à proposer est de rendre grâce pour la beauté de la création mais aussi pour tout ce que la personne a vécu d’heureux, tout ce qu’elle a apporté autour d’elle. Relire aussi sa vie, au travers des épreuves, des séparations, des brouilles, pour les reconnaître et pacifier notre esprit. Contempler enfin, la maison du Père où chacun a sa place. Cela rejoint pleinement le sens de la célébration dans l’accompagnement du défunt.
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