1er dimanche de l’Avent A – 27 novembre 2022
Is 2, 1-5 – Ps 121 (122) – Rm 13, 11-14a – Mt 24, 37-44
Homélie du Fr. Tuan Nguyen (a.a)
Nous voilà entré dans ce temps de l’Avent. Ces 4 semaines nous préparent à la fête de Noël, la naissance du Christ. L’Avent provient du latin « adventus », ce terme est un terme de la cour pour désigner l’avènement de l’empereur. Les chrétiens ont recours à ce vocabulaire pour parler de la venue de Jésus. Ce temps liturgique est fixé assez tôt dans les églises occidentales, en Espagne et en Gaule dès IV siècle. Il commence le dimanche le plus proche du 30 novembre et se célèbre avec plus de solennité à partir du 17 décembre.
Vivre ce temps de l’Avent, c’est se mettre en chemin vers cette la fête lumineuse : la venue du Christ dans notre humanité. En célébrant cette solennité chaque année, l’Eglise souhaite que notre relation au Christ soit consolidée, que notre foi soit affermie et renouvelée En effet, en célébrant ce mystère d’un Dieu qui veut se faire proche des hommes, nous pouvons éprouver ce projet inouï d’un Dieu qui aime, qui veut faire de nous ses enfants, car « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son fils, nous dit st Jean évangéliste et « tous, dans le Christ Jésus, dit saint Paul, vous êtes fils de Dieu par la foi. » (Ga 3,26).
Célébrer la naissance du Christ, il est descendu dans le sein de Marie, est couché dans la crèche. Nous célébrons aussi une autre naissance, la nôtre comme enfants de Dieu. Pour cela, il nous faut imiter ce chrétien, saint Ambroise (IV siècle) qui l’a exprimé « Ubi enim, secundum altiorem rationem, nascitur Christus nisi in corde tuo et in pectore tuo ? « où le Christ naît-il, selon un sens plus élévé, si ce n’est dans ton cœur et dans ta poitrine ? »
Veillons et tenons-nous prêts ! prêts à ce que Lui revienne et fasse sa demeure en nous. Faisons nôtre la parole de saint Paul et du prophète Isaïe : rejetons les œuvres des ténèbres et « marchons vers la lumière du Seigneur » vers Le Verbe et la Vraie Lumière…
Alors, faisons retentir cet appel dans une attente joyeuse et vigilante : « Marana Tha, Viens Seigneur »